En travaillant avec Georges Vermard sur les Pyramides d’Egypte je me suis peu à peu introduit dans un univers nouveau pour moi: les nombres et la géométrie. Je découvrais le volet symbolique des nombres, au-delà de leur simple valeur arithmétique ou numérique. Lorsque Georges Vermard « invente » en 2001 la primosophie, nous sommes étonnés des premiers résultats, mais restons dans notre sujet des pyramides.
C’est en 2016/2017 seulement que je décide de m’y atteler plus sérieusement, suite à la « révélation de Saint Michel » (voir les exemples cités). C’est alors un déferlement de découvertes toutes plus inattendues les unes que les autres. Plus tard, ma rencontre avec Katy Maury en 2018, qui développe alors la primosophie à sa façon, sera décisive pour aller plus loin encore. .
Tout a commencé par un rêve survenu en 2018 sur le positionnement des étoiles d’Orion dans le ciel et sur Sirius, deux noms que je ne connaissais pourtant pas à ce moment là. De nombreuses recherches ont suivi afin de tenter de comprendre ce rêve. Elles m’ont amenées tout droit sur les travaux de Mathieu concernant le lien entre le positionnement de ces étoiles et les pyramides, me permettant de découvrir alors la primosophie.
Ce code gématrique m’a immédiatement parlé, et les premiers développements étaient stupéfiants. J’ai ressenti qu’il portait en lui une puissante forme d’aide à une prise de conscience, en donnant un sens, une nouvelle interprétation de l’organisation de cet univers.
J'ai l'impression que la Primosophie a toujours fait partie de mon existence. Elle est une des curiosités les plus abordables des recherches de mon merveilleux père et je fus très vite séduite par tout ce qu'elle véhiculait de symbolique et d'harmonieux. A partir de là, les nombres ne furent plus des espèces de signes sans vie de ma poussive scolarité aux apprentissages stériles. Non, ces drôles de chiffres se mirent à enfanter la vie, devenir vocabulaire, en me faisant des clins d'œil au quotidien. Puis, apparurent de troublantes synchronicités et analogies qui étaient véhiculées par ces nombres premiers additionnés. Depuis ces dernières années je me suis passionnée entre autres pour l'approche Jungienne. J'ai alors compris la différence subtile entre la coïncidence et la synchronicité. Et j'ai accepté que certains ne voient dans la Primosophie que simple coïncidence quand chez d'autres elle viendra se faire étincelle dans le regard. Dès lors, est-il possible d'enseigner ou apprendre cette gématrie des nombres premiers ? Je ne crois pas. Elle ne peut que se partager, car elle se faufile par le cœur, comme le gout de la musique ou l'émotion que suscite un levé de soleil. Et, devant le miracle renouvelé de l'aube rougeoyante, nous en aurons toujours qui diront : « bon, on va petit déjeuner maintenant ? » quand d'autres répondront : « encore cinq minutes, s'il te plait ! »